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Les Wilsons Barbers

Les Wilsons Barbers sont d'origines et de statuts administratifs divers. Iels sont tous bénévoles. Certain.es travaillent en salon, à domicile, sont en apprentissage ou sont amateurs de talent.

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Parmi eux, plusieurs sont d’ailleurs dans les mêmes situations que les personnes coiffées : ils sont demandeur.euses d'asile ou sans-papiers et n'ont pas le droit de travailler. 

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Grâce à leur action bénévole, ils deviennent alors eux-même “ceux qui donnent” et plus seulement “ceux qui reçoivent”.

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L’association leur prête du matériel et finance si possible leurs frais de transport pour leur permettre de se rendre aux sessions.

Faire partie de l'équipe

Aujourd'hui, il y a plus de 60 coiffeur.se.s et barbers dans l'association. Chacun vient selon ses disponibilités aux différentes sessions proposées.

 

Devenir Wilson Barber ? Rien de plus simple !

Il suffit de s'inscrire sur la page Insta réservée aux coiffeurs sur laquelle sont annoncées les sessions.

 

Mais il n'y a pas que des coiffeurs.euses ou barbers dans l'équipe ! A chaque session, des bénévoles non coiffeurs aident à la logistique., distribuent les tickets, organisent la file d'attente... 

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Au commencement...

L'aventure a commencée en Février 2021 quand les premiers Wilson Barbers (qui ne s'appelaient pas encore comme ça), ont accompagné un street-coiffeur, Hasni Bekheira, de l'association grenobloise Street'Coiff lors d'une session au Parc des Expos de la Villette, à l'époque réquisitionné pour les mises à l'abri "Grand Froid".

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Lorsque nous avons vu l'importance d'une coupe de cheveux pour les personnes à la rue, nous avons décidé de continuer cette action.

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A l'époque, nous étions tous bénévoles de Solidarité Migrants Wilson, collectif citoyen qui vient en aide aux personnes exilées abandonnés par l'Etat.

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Petit à petit, le collectif de coiffeurs solidaires a grandi, s'est structuré et a pris le nom de "Wilson Barbers". En janvier 2023, le collectif est devenu une association à part entière.

 

" C'est le meilleur moment de bénévolat que j'ai vécu"

Un bénévole

"Ah non, monsieur, ce n'est pas gratuit, ici on paye en sourires"

Un Wilson Barber après qu'on lui ait demandé si c'était bien gratuit

"Maintenant, je suis beau,

je peux draguer"

Un monsieur qui vit à la rue, qui n'osait pas nous regarder avant d'être coiffé

"Comme ça, la police, elle va pas me contrôler pendant au moins 15 jours"

Un mineur isolé qui était fier de ressembler à n'importe quel ado avec sa jolie coupe
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